Schnell
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La tradition du bebop comme point de départ pour explorer la vitesse, l’inertie, la transe, l’intuition et les limites.
La musique de certains des grands maîtres du jazz et de la tradition bebop comme Parker, Monk, McLean, Powell et Ellington est pour le trio un “panier de mémoire”, un archétype auquel confronter leur propre langage. La vitesse est l’élément clef du processus mais elle ne fonctionne pas d’une manière mécanique, elle transforme le langage en poussant les musiciens à leurs limites, les forçant ainsi à développer de nouvelles stratégies, à la fois individuellement et collectivement.
Le bebop est devenu une musique de répertoire il y a longtemps, et son aspect rationnel et esthétique a progressivement pris le dessus, laissant de côté le processus d’improvisation. Pour Schnell, l’improvisation reste le noyau de cette musique, et joue sur ses limites, à grande vitesse, là où la mémoire du corps, l’intuition et l’inconscient sont essentiels.
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