Description
Version numérique disponible sur Bandcamp.
Shelly Blake-Plock et son directeur musical Joel Grip ont réuni une distribution internationale incluant le phénomène parisien Eve Risser, le trompettiste basé à Stockholm Niklas Barnö, le clarinettiste John Dierker, le violoniste Ryan Dorsey, les batteurs Lyle Kissack et Ben McConnell, et Jessica Riefler, Carly Ptak, Twig Harper, Lawrence Lanahan ainsi que d’autres voix pour enregistrer un album qui mêle l’expérimentation radicale en improvisation libre du 21ème siècle à la tradition de narration et d’incarnation de personnages du 19ème siècle. Il est produit par Shelly Blake-Plock et Matthew H Welch.
Une oeuvre éclectique composée de styles allant du quasi-jazz maltsch à des pièces improvisées de musique de chambre au art rock bruyant, “The Violencestring” est basé sur une nouvelle victorienne de Sabine Baring-Gould. Elle raconte l’histoire d’une jeune garçon dont le voeux le plus cher est d’apprendre à jouer du violon. Hélas, quand on a des parents loup-garous, les cours de musique ne sont pas au programme.
Blake-Plock et Welch ont enregistré l’album dans un manoir abandonné de Baltimore. Les racines lo-fi de Shelly et son point de vue unique sur l’édition sonore transparaît fortement dans le projet. Il a appelé “son réductif” son procédé qui consiste à enregistrer live un mur d’instruments – certains avec une petite armée de micros et d’autres directement dans la console. C’est ensuite dans le studio de mixage qu’est prise la décision de tailler dans l’enregistrement afin de trouver la musique et les sons les plus essentiels pour mettre en avant la narration. Au lieu de lisser le montage, Shelly laisse les bords aiguisés et autorise son et espace à apparaître et disparaître d’une manière très directe et brute. Les résidus et les restes cachés de son émergent alors comme d’un palimpseste.